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Quelques petits truc à savoir :
– Le coton gonfle sous l’effet de l’eau et est donc plus étanche que le polyester et l’acrylique car les fibres se resserrent là où l’aiguille à coudre à percé la toile. C’est son avantage. Par contre il n’est pas écolo et est beaucoup moins durable en théorie. En pratique j’ai entendu dire qu’un adepte du tipi a su gardé une toile coton 40 ans, et pas dans son garage : il avait enduit la toile de cire d’abeille chauffée. De manière générale les toiles de tipis sont enfumées au feu de résineux pour gagner en imperméabilité. Il y’a des recherches et des tests à faire …)
– A propos des trous que fait l’aiguille dans l’acrylique : pour minimiser le problème, il faut utiliser du fil de 30 avec aiguille de 110. Toute autre formule sera ou pas assez solide ou moins étanche. Cependant il faut savoir qu’une toile neuve en acrylique ne sera pas étanche au couture immédiatement ; les coutures doivent s’encrasser pour devenir étanche. Dans tous les cas mettre deux toiles en toiture est une garantie qui rassure nos petites têtes stressées, ce qui permet d’éviter les toiles techniques plus coûteuses : si on met deux toiles, elles peuvent avoir un schmerber de 300 (latimacryl, élémentsolid …). (le schmerber est la mesure d’étanchéité : une toile ayant une valeur de 300 soumise au pommeau de douche pendant une demi-heure commence à perler côté intérieur : la pluie n’est pas aussi puissante, même sur de longues durées, donc tout va bien). Les problèmes d’étanchéité viennent des coutures, pas des toiles.
On peut au lieu d’une deuxième toile mettre une couche de pare-pluie respirant. C’est beaucoup moins cher en argent et en temps. Il faut toutefois savoir que le pare-pluie est beaucoup moins respirant qu’une toile. Attention à la condensation! j’ai souvent vu des traces d’humidité sur les toiles intérieurs de yourtes que j’ai visitées (pourquoi?). Les retours d’expériences sont les bienvenus …
– Il y a deux façon de structurer les pièces de coutures d’une toile de toit : la première consiste à assembler des bandes parallèles, à étaler la toile, à tracer des cercles et à découper : calculs plus simples, plus rapide, mais il faut un endroit propre et plat où étaler la toile. La seconde consiste à découper et assembler des trapèzes : c’est plus long, les calculs sont difficiles, il y a un peu moins de perte mais surtout il n’y a pas besoin d’étaler la toile à terre.